mardi 21 octobre 2008

Monsieur le Floch très bientôt sur vos écrans


D
e bande-annonce en interviews, cela fait longtemps que mon impatience de découvrir enfin l'adaptation pour la télévision des romans de Jean-François Parot mettant en scène son enquêteur Nicolas Le Floch me taraude.

Mon impatiente patience sera bientôt récompensée, puisque France 2 diffusera le mardi 28 octobre prochain, à partir de 20h50, les deux épisodes adaptant L'homme au ventre de plomb.
Le site de France 2 vous offre des détails sur cette série télévisée.

Et je ne serais pas très étonné de céder à mon envie d'acheter le DVD (éditeur Compagnie des Phares et Balises) dès sa mise en vente, le 3 novembre prochain.

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dimanche 19 octobre 2008

Autoportrait d'un village


F
ouiller les bacs des bouquinistes est un exercice dont je ne me prive pas. Même quand lesdits bacs sont dans un profond désordre. Car je me dis que, devant un tel désordre, d'autres que moi, moins patients, se seront peut-être lassés avant de mettre la main sur une pièce intéressante.
C'est ainsi que, voici quelques semaines, j'ai eu la bonne fortune de mettre la main sur le livre de Christian Desplat, Village de France au XVIIIe siècle. Autoportrait (éditions Atlantica, 1997, ISBN 2-84394-006-0).

Étonnant ouvrage que celui-là. Son thème est, en effet, très particulier. Si particulier que je me demande comment un éditeur, même reconnu pour les publications d'intérêt régional, se lance dans la publication d'un tel livre, au risque de ne pas en vendre suffisamment pour rentrer dans ses frais. Mais je ne vais pas me plaindre que des éditeurs prennent ces risques. Je suis très content de pouvoir trouver des ouvrages de ce genre, aussi « pointus » soient-ils.
Ce livre de Christian Desplat met en lumière des « compoix », le nom donné dans le sud de la France aux ancêtres des cadastres. Ici, il s'agit de ceux de Sadournin en Astarac et de la baronnie d'Esparros, dans les Baronnies des Pyrénées (aujourd'hui dans les Hautes-Pyrénées). S'ils ont un caractère exceptionnel, c'est parce que le prud'homme ordonnateur et rédacteur qui les a établis, Arnaud Marin d'Espouey, les a très abondamment illustrés. Christina Desplat a retenu ce qui couvre la période 1772-1773, à quelques années des grands soubresauts qui vont bouleverser la France. L'historien nous aide à comprendre la vie de ces contrées, la vie individuelle et la vie collective, les labeurs et les fêtes.

Un extraordinaire témoignage de première main, de l'intérieur, accompagné par l'analyse d'un historien spécialiste des mentalités et cultures traditionnelles, notamment pyrénéennes.

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samedi 18 octobre 2008

Un drôle de blog casanovien


M
es pas sur la toile m'ont conduit à découvrir un autre blog placé sous le signe de Casanova.

Ma visite en a été plutôt rapide. Pour plusieurs raisons.

Tout d'abord parce qu'être accueilli par la musique de Rondo Veneziano n'est pas ce que je préfère (traitez-moi d'élitiste si vous le voulez, je n'en démordrai pas pour autant). Ensuite parce que le blog est, à ce jour, peu fourni.

Mais je reconnais à Angy, celle qui tient ce blog, l'audace d'avoir, pour relancer la curiosité vers son blog (de son propre aveu), écrit un billet dans lequel elle se demande si Giacomo Casanova et Rocco Siffredi sont semblables.
Ceci étant dit, je ne suis pas sûr d'avoir vraiment envie de découvrir la perspective casanovienne cinématographique avec Rocco Siffredi dans le rôle principal. Ma cinéphilie pourtant éclectique ne me porte pas jusque dans ces genres-là.

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vendredi 17 octobre 2008

La Bête dans tous ses états


S
'il y a bien un domaine dans lequel je ne pensais pas croiser Eric Mazel, membre du groupe de rap IAM sous le pseudonyme de Kheops, c'était bien celui de la Bête du Gévaudan. Et voici que je l'ai découvert amateur du sujet et grand collectionneur d'objets qui y sont liés.

Quand je dis que je l'ai ainsi découvert, je ne prétends pas qu'il m'a glissé cela à l'oreille lors d'une conversation en tête à tête. Ma découverte, vous pouvez la faire vous aussi, grâce à l'ouvrage qu'il a coécrit avec Pierre-Yves Garcin, La Bête du Gévaudan à travers 250 ans d'images (éditions Gaussen, 2008, ISBN 978-2-356-98003-8).

Ce livre est tout bonnement passionnant. Il ne cherche pas à livrer un solution au mystère de la Bête. Sur ce plan-là, l'ouvrage a choisi de ne pas choisir, de ne pas défendre une thèse plutôt qu'une autre, et de les présenter toutes, dans leur diversité. Mais l'intérêt premier du livre ne se trouve pas là ; il se trouve dans l'exploration de l'abondante production que la Bête a suscité au cours de ces deux siècles et de mi qui nous sépare de ses exactions.

Des gazettes de l'époque aux enseignes des agences de voyage d'aujourd'hui, des cartes postales aux images à collectionner, des couvertures de revues mystico-fumeuses aux bandes dessinées, la Bête a fait fulgurer les imaginations, a nourri les plumes et les crayons.
Le panorama qu'en dresse cet ouvrage est le reflet de ce foisonnement. Béotien ou initié de la Bête, chacun pourra y trouver son content.


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Merci au "Sgt Perry" qui, en d'autres lieux, avait attiré l'attention de forumistes, dont la mienne, sur cet ouvrage.

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jeudi 16 octobre 2008

Une porte ouverte sur Chardin


U
n sympathique voyage en compagnie de Chardin est proposé par José Gonçalvès, dans son ouvrage Jean-Siémon Chardin (ACR Edition, collection PocheCouleur, 1999, ISBN 2-867770-125-2).

Un ouvrage qui approche l'œuvre de Chardin avec un regard critique, soulignant tant ses points forts que ses points faibles. La lecture de cet ouvrage m'a permis de mieux comprendre mes ressentis sur l'œuvre de Chardin, ressentis exposés dans mon précédent billet.


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mercredi 15 octobre 2008

Le charme discret de Chardin


U
ne vie de 80 ans pendant laquelle il n'a quasiment pas quitté Paris, voilà qui rend Jean-Baptiste-Siméon Chardin assez différent de nombre de ses contemporains dans le domaine de la peinture. Une exemplaire sédentarité. Et une fidélité, également à deux genres picturaux qu'il a abordés successivement : d'abord celui de la nature-morte, puis celui du portrait.
La nature-morte n'est pas un genre qui me passionne. Je reconnais le talent de ceux qui s'y adonnent, lorsqu'ils arrivent à faire ressentir les détails, les lumières, les textures. Mais j'ai un peu de mal à me passionner pour ces tableaux, dont j'ai du mal à saisir les lignes de force de la composition, lorsque le tableau dépasse la simple juxtaposition des objets. Les natures-mortes de Chardin ne m'enthousiasment pas plus que les autres.

Le portrait, en revanche, attire mon attention. Et dans ce domaine, Chardin est un peu à l'opposé d'un Maurice Quentin de La Tour ou d'un Jean-Baptiste Perronneau. Alors que ceux-ci peignent des portraits de personnages hauts en couleurs, reflets d'un siècle exubérant, Chardin joue sur le ton de l'intimité et du personnage presque passe-partout. Ses portraits, souvent de profil, nous renvoient des figures presque lisses. Sobriété ou froideur ? Difficulté du peintre à s'ouvrir aux émotions, comme s'il souhaitait se contenir ? Je ne sais trop qu'en penser, car si ses portraits à l'huile sont parfois lisses, ce n'est plus du tout le cas de ses portraits au pastel, matière à laquelle il recourt à la fin de sa vie, quand sa vue commence à baisser.

Si je devais retenir un seul des tableaux de Chardin, ce serait celui du « Jeune dessinateur taillant son crayon ». Pourquoi celui-là parmi tous les autres ? Difficile à dire. Le visage de ce dessinateur n'a rien de particulier, semblable à la plupart des autres visages de ses faiseurs de châteaux de cartes, par exemple. Mais peut-être que, dans ce portrait de dessinateur, c'est la force de la composition qui retient mon regard, avec la pointe blanche du crayon qui joue comme un aimant avec l'œil.
Je n'essaie d'ailleurs pas de décortiquer mon ressenti. Ce portrait me plaît beaucoup, voilà tout. Et c'est, pour moi, l'essentiel.


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Pour aller plus loin :

Sources d'illustrations : site du ministère de la culture

Une page sur Chardin, avec des liens vers diverses de ses œuvres.


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mardi 14 octobre 2008

L'appel du fer



Même si ça peut paraître anecdotique, mon goût pour l'univers de cape et d'épée n'est pas du tout étranger à ma curiosité pour l'escrime en général.

Quand mes copains d'école préféraient les jeux de « cowboys et d'indiens » ou se passionnaient pour les films de Bruce Lee, mon esprit me portait plutôt vers Le capitan de Zévaco, les Mousquetaires de Dumas ou vers Fanfan la Tulipe et Scaramouche sur petit et grand écran. Cet univers fictionnel, auquel je suis encore très attaché aujourd'hui, a nourri ma curiosité pour l'escrime sportive, pour l'escrime artistique, et pour l'histoire de l'escrime.

L'histoire de l'escrime m'intéresse également, sous divers angles : sa pratique sociale, sa pratique « guerrière » (au sens large du terme), l'évolution de ses techniques, la conceptualisation par certains de ses théoriciens (les rapports à la géométrie ou à l'exercice du corps, pour ne citer que ces deux angles-là), la conception et la fabrication des composants de ces armes (lames, poignées, gardes, etc.) jusque dans leur dimension esthétique, etc.
Deux périodes m'intéressent plus particulièrement : le seizième siècle avec l'escrime à deux armes (rapière et dague), et surtout surtout surtout le dix-huitième siècle avec l'escrime à l'épée seule (à « l'épée de cour », au smallsword comme disent nos voisins d'outre-Manche).




Avoir parcouru des traités d'escrime du XVIIIe siècle, surtout lorsqu'ils étaient bellement illustrés, et regarder des retransmissions télévisuelles d'escrime actuelle n'avait fait que renforcer l'envie qui me titillait de longue date : franchir les portes d'une salle d'armes et goûter à l'escrime. C'est fait depuis quelques semaines, et me voici entré modestement dans la confrérie des joueurs d'épée.

Avec l'apprentissage de l'escrime d'aujourd'hui, je compte trouver une activité stimulante pour le corps et l'esprit, et la compréhension des bases de ce que je vois à la fois comme une activité sportive et un art martial. En parallèle, je souhaite m'intéresser plus profondément à l'escrime du XVIIIe siècle, puis la pratiquer non pas sous sa forme d'escrime « artistique » (c'est-à-dire la reproduction sous forme de spectacle chorégraphié), mais bien sous sa forme d'art martial.

Je ne sais pas si j'arriverai à suivre ces deux voies mais, au moins, ce n'est pas l'envie qui m'en manque.

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lundi 13 octobre 2008

Encore Casanova, déjà les Anglais


A
lors que mon précédent billet traitait d'une récente biographie de Casanova écrite par un Anglais, ce billet-ci fait un petit bond en arrière dans le temps, mais encore outre-Manche, lui aussi, et encore sur Casanova.

J'ai récemment reçu le DVD de la mini-série télévisée Casanova (2005), réalisée pour le compte de la BBC par Sheree Folkson, sur un scénario écrit par Russell T. Davies (qui a prêté sa plume à diverses séries comme Torchwood ou Doctor Who).

Cette série comprend 3 épisodes de 45 minutes chacun, et le rôle de Casanova y est tenu par David Tennant, qui a été acteur dans la série Doctor Who citée ci-dessus. Pourquoi fais-je ainsi doublement référence à cette série Doctor Who ? Tout simplement parce qu'elle est aux antipodes de ce vers quoi mes goûts me poussent. Vous comprendrez donc, je l'espère, que si je dis du bien de cette série Casanova, ce ne sera pas par copinage avec l'équipe du Doctor Who.

Car du bien, je vais en dire de ce Casanova-là. J'en ai apprécié l'écriture fine et grinçante, parfois irrévérencieuse, le ton qui passe de la comédie au drame, le jeu des acteurs de premier et second plan (mention spéciale à Peter O'Toole en « vieux » Casanova, bibliothécaire irascible et pourtant attachant).
Un petit bémol sur la musique, parfois un brin intrusive.

Mais, dans l'ensemble, un divertissement de grande qualité. Chaudement recommandé à tous les casanovaphiles et, plus largement, à tous les amateurs de fiction de qualité.

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Je ne vais pas trop m'étendre, une nouvelle fois, sur ce point-là, mais ce Casanova est l'exemple même de fiction de qualité que j'aimerais beaucoup voir produite par des télévisions françaises. Je ne pense pas que nous soyons, en France, condamnés par quelque malédiction insurmontable, à ne produire que des soupes sans saveur. Mais, quand je vois ce que nos télés nous offrent, je me demande de quoi elles souffrent, si ce n'est pas d'une malédiction. L'incapacité à l'audace, peut-être ?

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dimanche 12 octobre 2008

Quand les Anglais redécouvrent Casanova


L
a sortie récente du livre d'Ian Kelly, Casanova, Actor * Lover * Priest * Spy (Casanova : acteur, amant, prêtre, espion) a été saluée par dans de nombreux médias. En particulier parce que cette biographie va au-delà du cliché du Casanova homme-à-femmes.

Ian Kelly, lui-même acteur, a pris le parti de voir Casanova principalement comme un acteur et un auteur. Il lui « pardonne » donc les moments où, dans ses mémoires, le Vénitien a omis, embelli, retouché, travesti...

Ian Kelly ne cherche pas LA vérité de Casanova, il n'en fait pas le procès en mensonge, en affabultation. Il a choisi de nous présenter les différentes facettes de cet aventurier, de ce caméléon, pour ce qu'il était, pour la façon dont il se voyait, et pour la façon dont il voulait que les autres le vissent.

J'espère que ce livre d'Ian Kelly trouvera un traducteur et un éditeur en France. Non que je sois gêné pour lire en anglais, mais plutôt parce que je serais bien content qu'une telle biographie devînt accessible à ceux qui, eux, ne lisent pas la langue d'outre-Manche mais lisent la langue dans laquelle Casanova avait écrit son Histoire de ma vie.

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Référence des éditions :
Ian Kelly, Casanova: Actor Lover Priest Spy (Hodder & Stoughton General, 2008, ISBN-13: 978-0340922149)
Ian Kelly, Casanova: Actor Lover Priest Spy (Tarcher, 2008, ISBN-13 978-1585426584)

Quelques critiques de ce livre : dans timesonline , dans The Independent, dans Daily Mail on line, dans The Telegraph.


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samedi 4 octobre 2008

Des inspirations d'hier et d'aujourd'hui


V
oilà déjà un bon moment que je tiens ces Mémoires, partageant avec vous mes coups de cœur et coups de gueule, notamment pour des romans, films, spectacles ou reportages.
Pour faciliter la navigation vers telle inspiration ou telle autre, je tiendrai à jour la liste des œuvres pour lesquelles j'ai écrit un billet dans le blog, par catégories (films, romans, BD, etc.), avec un lien direct vers le billet en question.


Romans

  • Bruce Alexander, série du juge Fielding (billet)

  • Orazio Bagnasco, Vetro (billet)

  • Alain Bauer et Roger Dachez, Les mystères de Channel Row (billet)

  • Arnaud Delalande, Le piège de Dante (billet)

  • Jean-Paul Desprat, Bleu de Sèvres (billet)

  • Alexandre Dumas, Le Capitaine Paul (billet)

  • Alexandre Dumas, Le chevalier d'Harmental (billet)

  • Frédéric H. Fajardie, La tour des demoiselles (billet)

  • John Meade Falkner, Moonfleet (billet)

  • Paul Féval, Le bossu (billet)

  • Diana Gabaldon, Une affaire privée (billet)

  • Gonzalo Giner, El secreto de la logia (billet)

  • Jean Haechler, Promenade dans le XVIIIe siècle (billet)

  • Deryn Lake, L'apothicaire et le manoir des ombres (billet)

  • David Liss, Une conspiration de papier (billet)

  • Pierre Mac Orlan, L'ancre de miséricorde (billet)

  • Jean-François Parot, série de Nicolas Le Floch (billet)

  • Jean-François Parot, Le cadavre anglais (billet)

  • Michel Peyramaure, Les trois bandits, tome 1 : Cartouche (billet)

  • Michel Peyramaure, Les trois bandits, tome 2 : Mandrin (billet)

  • Peter Prince, Adam Runaway (billet)

  • Patrick Süskind, Le parfum (billet)

  • Michel Zévaco, Le chevalier de La Barre (billet)





Bandes dessinées

  • Altan, Casanova (billet)

  • Jean-François et Maryse Charles, Pionniers du Nouveau Monde (billet)

  • David Chauvel et Fred Simon, L'île au trésor (billet)

  • François Bourgeon, Les passagers du vent (série) (billet)

  • Corteggiani et Faure, L'île au trésor (billet)

  • Xavier Dorison et Mathieu Laffray, Long John Silver (billet)

  • De La Fuente, L'île au trésor (billet)

  • Dethorey et Autheman, Le passage de Vénus (billet)

  • Dufaux et Griffo, Giacomo C (série) (billet)

  • Franz et Vicq, Les aventures de Mandrin (billet)

  • Hippolyte, Le maître de Ballantrae (billet)

  • Pierre Joubert, L'île au trésor (billet)

  • Fabien Lacaf et Philippe Bonifay, L'histoire de Mandrin en BD (billet)

  • Patrick Mallet, Les plombs de Venise (billet)

  • Pellerin, L'épervier (série) (billet)

  • Hugo Pratt, L'île au trésor (billet)

  • Georges Ramaïoli, La saga de Bas-de-Cuir (billet)

  • Rodolphe et Hé, Moonfleet (billet)

  • Studio Walt Disney, L'île au trésor (billet)

  • Fabien Vehlmann, Matthieu Bonhomme et Delf, Le marquis d'Anaon (série) (billet)

  • Fabien Vehlmann, Matthieu Bonhomme et Delf, Le marquis d'Anaon : la chambre de Kheops (billet)

  • Warnauts et Raives, Les suites vénitiennes (série) (billet)






Films

  • Philippe de Broca, Le bossu (billet)

  • Gérard Corbiau, Farinelli (billet)

  • Federico Fellini, Casanova (billet)

  • Milos Forman, Valmont (billet)

  • Stephen Frears, Les liaisons dangereuses (billet)

  • Bernard Giraudeau, Les caprices d'un fleuve (billet)

  • Stanley Kubrick, Barry Lyndon (billet)

  • Fritz Lang, Moonfleet (billet)

  • Patrice Leconte, Ridicule (billet)

  • Michael Mann, Le dernier des Mohicans (billet)

  • Edouard Molinaro, Beaumarchais l'insolent (billet)

  • Jake Scott, Plunkett and Macleane / Guns 1748 (billet)

  • George Sidney, Scaramouche (billet)

  • Bertrand Tavernier, Que la fête commence (billet)

  • Tom Tykwer, Le parfum (billet)





Téléfilms

  • Edwin Baily, Nicolas Le Floch (projet) (billet)

  • Robin Davis, Marquise de Pompadour (billet)

  • Henri Helman, Lagardère (billet)





Reportages

  • Yves Bourgeois, L'incroyable aventure de Monsieur de Lapérouse (billet)




Spectacles

  • Bartabas / Mathias Ledoux, Le chevalier de Saint-George - Un Africain à la Cour (billet)




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Quand je prends le globe


L
es Robert de Vaugondy, père (Gilles, 1688-1766) et fils (Didier, 1723-1786), ont été des géographes majeurs du XVIIIe siècle, des descendants d'un géographe non moins majeur du siècle précédent, Nicolas Sanson.
Parmi leurs œuvres notables, le Grand atlas universel du père, et les globes – céleste et terrestre – du fils.
Mettre la main sur une carte des Robert de Vaugondy du XVIIIe siècle n'est pas impossible, mais le portefeuille va s'en ressentir.




Alors, j'ai ramené mes ambitions à un objet qui est plus un clin d'œil à ces géographes qu'un objet pleinement représentatif de leur art : un petit globe destiné à décorer un coin de mon bureau. L'original de ce globe, présenté à Louis XV, portait le tracé des parcours des grands explorateurs de l'époque.





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  • Quelques cartes de Didier Robert de Vaugondy sur cette page-là.
  • Si la réplique du globe de Vaugondy vous tente, laissez-vous aller à la tentation, là par exemple.

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vendredi 3 octobre 2008

Enclos de liberté


S
'il est un endroit du Paris du XVIIIe siècle qui retient mon attention, c'est bien l'enclos du Temple. Loin d'évoquer en moi la prison où sera retenue la famille de Louis XVI ou les députés « perdants » après Fructidor, c'est son image de ville dans la ville qui m'intrigue. Une ville avec ses hôtels particuliers et ses maisons d'habitation, ses boutiques d'artisans, son théâtre, son église, son couvent et son cloître, ses hôtes prestigieux, hôte-receveur en la personne du prince de Conti, grand prieur de l'Ordre du Temple, hôtes-reçus formant une société de gens de lettres, d'arts et de sciences, de Nattier à l'abbé Blavet, de Rousseau à Monthenaut d’Egli.
Il existe diverses représentations planes de cet enclos du Temple, comme dans le plan dit "de Turgot".




Mais j'ai été particulièrement séduit par le plan-relief découvert sur ce site-là, et faisant partie des collections du Musée Carnavalet de Paris.



Difficile d'imaginer, en se baladant dans l'actuel « square du Temple » (photo hébergée sur le site de la mairie de Paris), ce quartier bâti, tel qu'il était du temps de Conti. Ville dans la ville, État dans l'État, avec ses privilèges spéciaux, ses propres justice et police.

Quelque cinéaste ambitieux pourrait-il recréer cela dans un film dix-huitièmiste ? J'en serais grand client.

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