Je n'aurais pas la prétention de dire que j'ai lu tout Dumas, mais force m'est de reconnaître que j'ai été surpris de découvrir, aux éditions Alteredit, un roman d'Alexandre Dumas ancré dans le dix-huitième siècle et dont je n'avais pas entendu parler jusque là : Le Capitaine Paul (alteredit, 2007, ISBN 978-2-84633-157-9). Format de poche, prix tout à fait accessible, je n'avais aucune raison de ne pas me laisser tenter.
Arrivé au bout de la lecture de ce roman, me voici bien surpris. Ce roman de Dumas, que sa quatrième de couverture qualifie de « roman d'aventures », est un peu éloigné des aventures plus trépidantes servies dans d'autres oeuvres dumassiennes plus connues. L'intrigue est plutôt classique, dans la tradition des romans où l'on redresse les torts faits dans les intrigues familiales : redonner un rang et un titre à un proscrit, favoriser un mariage d'amour, etc. Et les aventures ne sont pas vraiment portées par une vague trépidante. Cependant, les intrigues de salon ne manquent pas d'un certain cachet.
Et, sans pour autant dévoiler ce qui se trame dans l'ombre, je dirais que j'ai été assez surpris de trouver, sous le nom de ce capitaine Paul, un personnage historique que je connaissais bien par ailleurs, le corsaire américain John Paul Jones.
Si vous cherchez un roman avec de la cape et de l'épée, vous ne trouverez pas beaucoup d'épée dans celui-ci. Mais si vous appréciez les redresseurs de tort et les vieux secrets de famille, alors vous avez là de quoi passer un bon moment.
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