dimanche 3 juin 2007

Dessins et bulles : les trésors de l'île

L'île au trésor (Treasure Island) de Robert Louis Stevenson fait partie des premiers romans d'aventures que j'ai lus, et certainement un des premiers romans maritimes et « piratesques ».
Il a fait l'objet d'un grand nombre d'adaptations pour le grand et le petit écran, et j'y reviendrai dans un autre billet.
Mais le monde de la bande dessinée n'a pas délaissé, lui non plus, les trésors de ce récit.

Le site de la Bédéthèque, mon passage incontournable quand me viennent des questions sur la BD, référence celles-ci :
- celle de chez Walt Disney [1958, éditions Edicoq, fiche Bédéthèque] ;
- celle de De la Fuente [1973, chez Nathan ; fiche] ;
- celle de Pratt, avec deux éditions [en 1980 aux Humanoïdes Associés et en 1988 chez Casterman ; fiche]
- celle de Corteggiani et Faure [en 1991 chez Dargaud, et en 2002 chez Théloma ; fiche] ;
- celle de Joubert [1992, éditions Fleurus ; fiche].

Dans ma bibliothèque personnelle, j'ai les versions de De la Fuente, Pratt, Joubert et Corteggiani & Faure.
Malgré la très profonde affection que j'ai pour l'oeuvre d'Hugo Pratt, sa version de l'Ile au trésor n'est pas celle qui m'enchante le plus. Son dessin y est encore trop crayonné à mon goût, pas encore assez épuré comme il le deviendra pour les derniers albums de Corto Maltese.


Ma préférence va plutôt à celle de François Corteggiani, tant pour le trait que pour la mise en couleurs.

Je note cependant que, depuis le début des années 1990, soit près de quinze ans déjà, cette Île au trésor n'a pas fait l'objet d'une nouvelle adaptation directe en bandes dessinées, mais uniquement la réédition de la version de Corteggiani & Faure.

Qui sait si quelques autres artistes relèveront à nouveau le défi, tentant de faire du neuf avec du vieux ? Christophe Blain, avec sa série Isaac le Pirate a clairement montré que de nouvelles approches dans le graphisme et le récit peuvent apporter un vent nouveau dans les voiles des navires des pirates.



Xavier Dorison & Mathieu Laffray, eux, ont choisi une autre voie : nous raconter, sur Long John Silver, tout ce que le roman de Stevenson ne nous a pas dit [série Long John Silver, chez Dargaud ; fiche]. Un graphisme d'une grande force, qui vous prend par la main et vous entraîne dans les flots, à vous en faire perdre le souffle. Vous aussi, laissez-vous emporter !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Oh oui! Stevenson! Quel génie!

Je profite de mon message - aussi parfaitement inutile qu'à l'ccoutumée - pour vous demander des titres de films qui concerneraient la Venise des XVIIe et XVIIIe siècle.

Monsieur de C a dit…

Je note la question, mais pour l'aborder dans un autre billet.

Je n'ai pas, pour l'instant, tenté ce genre de recensement, alors, cela me demandera un peu de temps. :-)