J'apprécie grandement les peintres qui manient la couleur, la lumière et les ombres, et les toiles abouties. Mais il m'arrive souvent de préférer les croquis, les esquisses, les dessins préparatoires aux tableaux eux-mêmes. Peut-être parce que j'y perçois plus de spontanéité, la capacité à faire naître un mouvement, une expression, en quelques coups de crayon, de plume ou de fusain.
Comment résister, dans ce cas, au livre de Pierre Rosenberg, Du dessin au tableau. Poussin, Watteau, Fragonard, David & Ingres (Flammarion, 2001, ISBN 2080106562) ?
Evidemment, un ancien directeur de Louvre qui vous invite à comprendre un tel sujet, en convoquant sous vos yeux les réalisations de tels artistes, voilà qui compose de belles fondations. Ajoutons-y des textes à la fois riches et abordables, une maquette agréable pour les yeux et une iconographie abondante, et nous tenons en main un beau et bon livre.
Pierre Rosenberg ouvre des fenêtres sur ces oeuvres, pour nous aider à les comprendre, à les apprécier. Mais il sait aussi soulever un coin du voile sur les artistes eux-mêmes, leur vie personnelle, ou encore leur façon de conserver ou au contraire d'oublier leurs propres dessins.
Avant de lire ce livre, je savais simplement que j'étais grand amateur de ces dessins. Après avoir lu et relu le livre, je crois que je commence à comprendre pourquoi.
1 commentaire:
Aussitôt de retour, aussitôt les merveilles nouvelles sont à découvrir! Quel bonheur! Comment donc parvenez-vous à être tant au courant?!
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