Arte nous promet « du drapé de la toge à l'avènement de la minijupe, de la Rome antique à nos jours, une enquête historique sur la mode et le stylisme à travers les âges. »
Si la première, diffusée demain 1er octobre, est consacrée à « l'élégance à la romaine », celle du 2 octobre aux « fières allures médiévales », celle du 4 octobre aux « révolutions et modes » du XIXe siècle et celle du 5 octobre aux « libertés en s'habillant » du XXe siècle, c'est bien évidemment celle du 3 octobre qui a retenu toute mon attention avec ses « perruques et belles dentelles ». Je me permets d'en reproduire ici le court texte de présentation fourni par la chaîne :
Du XVIe au XVIIIe siècle, il s'agit toujours de contraindre le corps. Dès 1550, celui de la femme s'emprisonne dans les corsages baleinés et les robes à vertugadin. Puis la fraise godronnée devient énorme. Et si la tenue du mousquetaire concilie élégance et souplesse, le règne de Louis XIV voit affubler les hommes d'une débauche de fioritures, de rubans, de perruques. Tandis qu'en Angleterre, le vêtement féminin s'allège, la France des Lumières et de Marie-Antoinette cultive toujours avec rage les falbalas.
Mon fidèle correspondant auprès de l'association des Menus plaisirs, ce bon Docteur Monnier, a glissé à mon oreille que de nombreuses associations de reconstitution historique ont contribué à ces émissions, dont les Mercenaires du Velay, la Confrérie facétieuse, les Compagnons duellistes, les Compagnons de l'Hermine radieuse et bien sûr les Menus Plaisirs.
Un dossier plus complet est disponible, au format PDF, en cliquant sur ce lien-ci.

Je compte bien enregistrer cette série d'émissions. Et regarder en direct celle consacrée au XVIIe et XVIIIe siècles, au moins. J'imagine que vous aussi, chers lecteurs et aimables lectrices, prendrez un peu de votre temps pour découvrir cela.
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[Note] Ce navire Le Renard est la réplique du dernier navire de Robert Surcouf, le célèbre marin à deux faces, la face lumineuse du corsaire et la face sombre du négrier. En tant qu'amoureux du patrimoine maritime, je salue le travail de l'association qui a reconstitué ce navire et qui le fait vivre aujourd'hui.
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