Le soleil et le ciel bleu étaient au rendez-vous samedi 9 août dernier, lorsque je me suis rendu à Laas, voir
les animations évoquant l'aventure du régiment de Béarn au Canada, pendant la guerre franco-anglo-indienne.

Tant qu'à mener une guerre en dentelle, autant que le beau temps soit de la partie !

Sous l'œil de discrètes admiratrices de pierre...

Ma première impression a été que l'espace du parc du château de Laas avait été mieux occupé que l'année dernière : une plus grande partie du parc était accessible d'un seul tenant, contrairement à 2007 où une partie du camp français coupait l'espace en deux. L'organisation de l'espace en camp français, camp anglais et village des artisans était plus pratique, plus agréable. Coup de chapeau, d'ailleurs, aux artisans présents, du ferronnier aux costumières en passant par la confiturière, qui permettaient de découvrir leurs activités en direct.
Pour ce qui est des animations plus « militaires », les animations me semblent avoir gagné en diversité et en didactisme par rapport à l'année dernière. C'est, tout au moins, mon ressenti.

Pour le reste, je ne peux encore que féliciter tous ces bénévoles qui, au long de l'année, travaillent à préparer les animations présentées ici et là, pour le plaisir des petits et des grands.

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Monsieur le Marquis avait senti l'approche des Anglais.

Il avait rassemblé ses troupes, soldats du régiment de Béarn, miliciens et alliés indiens.



Face à eux, osons le dire, les infâmes Anglais du 60th Foot, et les non moins infâmes miliciens et alliés indiens.
(En ces terres béarnaises, à la bataille, c'est un peu comme pour le rugby, on a bien le droit de choisir une équipe à soutenir, non ?)

Nos miliciens et alliés indiens livrèrent des embuscades, comme ils savent le faire.

Les troupes françaises déployèrent bien de la bravoure, faisant front sans céder un pouce de terrain.

Mais cela n'empêcha pas l'issue de la bataille de leur être funeste...

Monsieur le Marquis salua ses adversaires : "
Vous emportez la bataille, cette fois, et je vous salue. Le sort des armes nous sera peut-être plus favorable la prochaine fois !"

Quant à moi, cédant à l'appel de Monsieur le Marquis et de ses sergents recruteurs, je me suis dirigé vers le camp du régiment du Béarn, pour m'y enrôler sans tarder...
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Encore merci aux Sentiers de l'Histoire pour les autorisations de publier ici mes photos de ses membres pendant les animations.* * * * *