Même si ça peut paraître anecdotique, mon goût pour l'univers de cape et d'épée n'est pas du tout étranger à ma curiosité pour l'escrime en général.
Quand mes copains d'école préféraient les jeux de « cowboys et d'indiens » ou se passionnaient pour les films de Bruce Lee, mon esprit me portait plutôt vers Le capitan de Zévaco, les Mousquetaires de Dumas ou vers Fanfan la Tulipe et Scaramouche sur petit et grand écran. Cet univers fictionnel, auquel je suis encore très attaché aujourd'hui, a nourri ma curiosité pour l'escrime sportive, pour l'escrime artistique, et pour l'histoire de l'escrime.
L'histoire de l'escrime m'intéresse également, sous divers angles : sa pratique sociale, sa pratique « guerrière » (au sens large du terme), l'évolution de ses techniques, la conceptualisation par certains de ses théoriciens (les rapports à la géométrie ou à l'exercice du corps, pour ne citer que ces deux angles-là), la conception et la fabrication des composants de ces armes (lames, poignées, gardes, etc.) jusque dans leur dimension esthétique, etc.
Deux périodes m'intéressent plus particulièrement : le seizième siècle avec l'escrime à deux armes (rapière et dague), et surtout surtout surtout le dix-huitième siècle avec l'escrime à l'épée seule (à « l'épée de cour », au smallsword comme disent nos voisins d'outre-Manche).
Avoir parcouru des traités d'escrime du XVIIIe siècle, surtout lorsqu'ils étaient bellement illustrés, et regarder des retransmissions télévisuelles d'escrime actuelle n'avait fait que renforcer l'envie qui me titillait de longue date : franchir les portes d'une salle d'armes et goûter à l'escrime. C'est fait depuis quelques semaines, et me voici entré modestement dans la confrérie des joueurs d'épée.
Avec l'apprentissage de l'escrime d'aujourd'hui, je compte trouver une activité stimulante pour le corps et l'esprit, et la compréhension des bases de ce que je vois à la fois comme une activité sportive et un art martial. En parallèle, je souhaite m'intéresser plus profondément à l'escrime du XVIIIe siècle, puis la pratiquer non pas sous sa forme d'escrime « artistique » (c'est-à-dire la reproduction sous forme de spectacle chorégraphié), mais bien sous sa forme d'art martial.
Je ne sais pas si j'arriverai à suivre ces deux voies mais, au moins, ce n'est pas l'envie qui m'en manque.
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4 commentaires:
Fort bien, Monsieur, fort bien mais prenez garde à ne pas vous faire estropier lors de vos premières passes d'armes. Nous serions tous très fâchés de ne plus pouvoir suivre ce blog ;-!
En dehors des courbatures d'après séance, me débuts dans l'escrime sont particulièrement enthousiasmants. C'est un sport vite addictif, et l'on peut s'amuser dès la première séance.
(aaaah j'ai loupé plein de billets ! )
Heureuse de vous compter parmi les heureux néophytes :D ( et je suis verte de jalousie : j'ai dû arrêter l'année dernière, faute de temps ç_ç )
Pour l'instant, je me régale, dans ces séances. J'apprécie que l'on puisse, dès la première séance, mettre en application les trois premiers mouvements de jambes et deux premiers mouvements de bras appris. Cela met le débutant immédiatement en situation.
Et j'ai eu la chance de démarrer dans un tout petit groupe : trois débutants, seulement. La relation avec le maître d'armes et le temps qu'il peut passer avec chacun est bien évidemment plus grand qu'avec un groupe de plus grand effectif.
Je viendrai peut-être toquer à votre porte, Andromède, pour solliciter des conseils. ;-)
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