lundi 11 août 2008

Messieurs les Béarnais, tirez les premiers !


L
e soleil et le ciel bleu étaient au rendez-vous samedi 9 août dernier, lorsque je me suis rendu à Laas, voir les animations évoquant l'aventure du régiment de Béarn au Canada, pendant la guerre franco-anglo-indienne.




Tant qu'à mener une guerre en dentelle, autant que le beau temps soit de la partie !



Sous l'œil de discrètes admiratrices de pierre...


Ma première impression a été que l'espace du parc du château de Laas avait été mieux occupé que l'année dernière : une plus grande partie du parc était accessible d'un seul tenant, contrairement à 2007 où une partie du camp français coupait l'espace en deux. L'organisation de l'espace en camp français, camp anglais et village des artisans était plus pratique, plus agréable. Coup de chapeau, d'ailleurs, aux artisans présents, du ferronnier aux costumières en passant par la confiturière, qui permettaient de découvrir leurs activités en direct.

Pour ce qui est des animations plus « militaires », les animations me semblent avoir gagné en diversité et en didactisme par rapport à l'année dernière. C'est, tout au moins, mon ressenti.


Pour le reste, je ne peux encore que féliciter tous ces bénévoles qui, au long de l'année, travaillent à préparer les animations présentées ici et là, pour le plaisir des petits et des grands.



* * * * *

Monsieur le Marquis avait senti l'approche des Anglais.




Il avait rassemblé ses troupes, soldats du régiment de Béarn, miliciens et alliés indiens.












Face à eux, osons le dire, les infâmes Anglais du 60th Foot, et les non moins infâmes miliciens et alliés indiens.
(En ces terres béarnaises, à la bataille, c'est un peu comme pour le rugby, on a bien le droit de choisir une équipe à soutenir, non ?)












Nos miliciens et alliés indiens livrèrent des embuscades, comme ils savent le faire.



Les troupes françaises déployèrent bien de la bravoure, faisant front sans céder un pouce de terrain.


Mais cela n'empêcha pas l'issue de la bataille de leur être funeste...



Monsieur le Marquis salua ses adversaires : "Vous emportez la bataille, cette fois, et je vous salue. Le sort des armes nous sera peut-être plus favorable la prochaine fois !"



Quant à moi, cédant à l'appel de Monsieur le Marquis et de ses sergents recruteurs, je me suis dirigé vers le camp du régiment du Béarn, pour m'y enrôler sans tarder...


* * * * *

Encore merci aux Sentiers de l'Histoire pour les autorisations de publier ici mes photos de ses membres pendant les animations.


* * * * *

10 commentaires:

Élisabeth a dit…

Le château et le parc de Laas ont l'air charmants!
Merci de toutes ces photos!

Élisabeth a dit…

Je viens de trouver un reportage (forcément TF1)...
Ca me donne envie d'aller y faire un tour l'année prochaine!
http://tf1.lci.fr/infos/france/0,,3323057,00-ameriques-siecle-chateau-laas-.html

Monsieur de C a dit…

Le château de Laas est fort sympathique. Certes, c'est une demeure de taille assez petite, mais bien arrangée intérieurement, et ayant conservé des meubles et tableaux très intéressants, dont un tableau préparatoire de la Halte de chasse de Carl van Loo (je l'avais signalé dans ce billet-là l'année dernière).

Le parc est très agréable, lui aussi, en trois parties : à l'entrée, de grandes pelouses arborées ; puis un petit jardin à la française, sans ostentation, près de la bâtisse ; à nouveau des pelouses arborées en fond de parc.
A noter, également, une roseraie qui surplombe un très beau paysage du gave d'Oloron.

Je compte retourner à Laas cet automne, pour profiter de lumières différentes et des changements de feuillages des arbres.

Monsieur de C a dit…

Le reportage de Tf1 (argl !...) me semble donner un écho plutôt fidèle de l'implication des membres de cette association, du plaisir qu'ils y prennent, et du plaisir qu'ils transmettent aux visiteurs.

Je ferai part de mon regard "de l'intérieur" dès que j'aurai rejoint officiellement les rangs du régiment du Béarn (ce qui est en cours) et que j'aurai participé à mes premières animations en son sein. ;-)

Élisabeth a dit…

Heureux veinard...
C'est un peu le problème d'être une fille: à part boire le thé, en reconstitution, on ne peut pas faire grand chose!
Heureusement, je peinds et je vais m'essayer au portrait en direct devant public pour le prochain week end du Patrimoine!

Monsieur de C a dit…

Effectivement, dans la reconstitution de ce genre, les rôles féminins peuvent être limités.

Certaines choisissent donc de porter l'habit d'homme, comme cette demoiselle du régiment de Béarn.


Boire le thé, ce doit être tout un art quand il s'agit de jouer ce rôle à longueur de journée ! Mais cela vous évite, à tout le moins, qu'on ne vous propose de manière insistante et indélicate de jouer les filles à soldats. Je ne pense pas que ce soit le cas dans les groupes de reconstitution, mais si le public est à l'image de notre société en général, je ne suis pas prêt à parier que la délicatesse y règne toujours en maîtresse.


Mais l'idée de voir une artiste à l'œuvre "en direct" est particulièrement intéressante.
Vous avez déjà son prénom, vous pouvez vous refaire ses vêtements, lancez-vous dans les portraits et vous voilà bientôt l'Elisabeth Vigée Lebrun des Journées du patrimoine. :-)

Anonyme a dit…

Le reportage donne envie, ainsi que je l'avais pressenti... Et comme dit Elizabeth : Vous avez de la chance :D J'espère que vous ne prendrez pas trop de mauvais coups de cez perfides anglais !

Élisabeth a dit…

Oui, il y a un peu de ça! Je me suis inventé sur le forum " Austen Regency 1770-1830 "un personnage assez proche (quoique j'espère plus modeste!)...

Monsieur de C a dit…

@ Andromède : malgré les dentelles et les bonnes manières, je ne manquerai pas de traiter les Anglais comme cela se mérite. ;-)

Monsieur de C a dit…

@ Elisabeth : il ne vous restera pas plus qu'à nous faire découvrir vos créations faites sur le vif.