Autant le dire tout de suite, le « prochainement » que j’avais gaillardement affiché dans le titre d’un précédent billet était vraiment de la publicité mensongère. Tout au moins si l’on raisonne à une échelle de temps humaine et non géologique.
Je pourrais essayer de chercher des excuses à ce long silence, prétendre un surcroit de ceci ou une baisse de cela. Mais la raison sincère est très simple un manque d’envie. Un manque peut-être teinté d’une interrogation personnelle sur l’intérêt de tenir un blog, sur l’objectif même d’une telle démarche. Foncièrement, tenir un blog est finalement assez égoïste : quand bien même j’essaie de partager des coups de cœur et des coups de gueule, ce sont tout de même MES coups de gueule et MES coups de cœur. Bref, c’est du « moi, moi, moi ». Oh, je ne suis pas naïf au point d’avoir pensé que cette dimension égoïste était absente de la tenue d’un blog. Mais, peu à peu, je me suis dit que cette dimension était peut-être trop présente. Envahissante, même.
Je n’en perds pas pour autant mon goût pour le XVIIIe siècle, et mon goût pour le partage. L’idée d’un fanzine dix-huitièmiste continue à me titiller, puisqu’elle me permettrait de continuer dans la voix d’une diffusion généraliste, sans prétention académique et, surtout, d’engager une démarche collective.
En attendant de voir si ce projet se concrétisera, je reprends la plume pour quelques billets au moins. L’écriture n’est pas un vice dont je me débarrasserai facilement, je le sais !
Je pourrais essayer de chercher des excuses à ce long silence, prétendre un surcroit de ceci ou une baisse de cela. Mais la raison sincère est très simple un manque d’envie. Un manque peut-être teinté d’une interrogation personnelle sur l’intérêt de tenir un blog, sur l’objectif même d’une telle démarche. Foncièrement, tenir un blog est finalement assez égoïste : quand bien même j’essaie de partager des coups de cœur et des coups de gueule, ce sont tout de même MES coups de gueule et MES coups de cœur. Bref, c’est du « moi, moi, moi ». Oh, je ne suis pas naïf au point d’avoir pensé que cette dimension égoïste était absente de la tenue d’un blog. Mais, peu à peu, je me suis dit que cette dimension était peut-être trop présente. Envahissante, même.
Je n’en perds pas pour autant mon goût pour le XVIIIe siècle, et mon goût pour le partage. L’idée d’un fanzine dix-huitièmiste continue à me titiller, puisqu’elle me permettrait de continuer dans la voix d’une diffusion généraliste, sans prétention académique et, surtout, d’engager une démarche collective.
En attendant de voir si ce projet se concrétisera, je reprends la plume pour quelques billets au moins. L’écriture n’est pas un vice dont je me débarrasserai facilement, je le sais !
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4 commentaires:
Si je comprends votre manque d'envie, j'en serai le premier déçu. En effet, je viens très régulièrement
consulter votre blog que je trouve très intéressant et reposant...Oui, pas de bla-bla, des textes bien ciselés, un recul très appréciable sur tous les sujets, bref, du bonheur. Alors, si la motivation ne revient pas de sitôt, revenez quand même nous faire le plaisir d'écrire un petit billet de temps en temps..
Bonnes fêtes de fin d'années à vous et merci pour tous ces petits moments de bonheur passés à vous lire.
Merci pour ces encouragements, qui soufflent sur les braises de ma motivation assoupie. Je ne vous promets pas que cela fera naître la flambée, mais je vais au moins essayer de ne pas laisser s'éteindre totalement la flamme !
Heureux de vous relire, Monsieur de C. !
Je crois que, finalement, vous n'êtes pas totalement débarrassés de moi ! ;-)
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