lundi 14 décembre 2009

Cartouche arrive bientôt sur le petit écran



Quand la télévision publique pioche dans notre patrimoine pour monter des téléfilms, j'ai tendance à donner quelques applaudissements avant même de voir ce que cela donne. A moins, bien sûr, que la réalisation n'ait été confiée à une de mes têtes de Turc, Josée Dayan, dont les créations ont, le plus souvent, la délicatesse d'un Panzer traversant les plaines polonaises.
Pour le téléfilm en deux parties Cartouche, que France 2 diffusera les 22 et 23 décembre prochains, j'ai donc un petit fond d'enthousiasme a priori. Certes, j'avais eu quelques regrets pour l'adaptation malgré tout plaisante du Bossu de Paul Féval par ce même réalisateur, Henri Helman, sous la forme du téléfilm Lagardère (2003), mais les quelques extraits que j'ai pu voir de ce Cartouche me semblent de bon augure.





Bien évidemment, la comparaison ne manquera pas d'être faite (par moi, au moins) avec le Cartouche de Philippe de Broca (1962) dans lequel le brigand était incarné par Jean-Paul Belmondo. Mais entre film et téléfilm, la comparaison devra se faire toutes proportions gardées.

Sauf impératif de dernière minute, je chausserai donc mes bottes, ceindrai épée et pistolets, et prendrai place dans la bande de Cartouche les 22 et 23 décembre prochains.

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2 commentaires:

Fabrice a dit…

Alors, premières impressions après le premier volet. C'est lent. même la musique qui essaie d'avoir des élancées épiques (le thème durant les chevauchées nombreuses d'ailleurs) avec des airs de pirates des caraïbes si si je vous assure, ne donne pas le souffle car trop timide. J'attends de voir la fin. Mais le personnage de cartouche a été plus que simplifié c'est devenu notre robin des bois national...relisez donc ça bio et vous comprendrez pourquoi !

Monsieur de C a dit…

Vos impressions rejoignent globalement les miennes, même si, n'ayant pas vu Pirates des Caraïbes, je n'ai pas pu percevoir les ressemblances en question : un manque général d'énergie, une mayonnaise qui n'arrive pas vraiment à prendre, des dialogues qui manquent de naturel, quelques invraisemblances.
Bref, la fiction "historique" française a encore du chemin à faire.