Dans le forum La Folie XVIIIe où je traîne souvent mes guêtres, un message avait attiré mon attention sur le livre Filmer le 18e siècle, sous la direction de Laurence Schifano et Martial Poirson (éditions Desjonquères, 2009, 9782843211188).
La présentation de l'ouvrage par l'éditeur, en quatrième de couverture, m'avait donné envie d'en savoir plus :
Véhicule privilégié des voyages dans le temps, le cinéma semble avoir vocation à réveiller les fantômes du passé, à leur redonner présence et vie.
L'histoire du XVIIIème siècle, les puissantes ou séduisantes mythologies des Lumières, ont exercé sur les cinéastes une fascination assez forte pour les inspirer sous toutes les latitudes et à toutes les époques. En renouant avec la sensualité, la théâtralité, la liberté de ton et de pensée du XVIIIème siècle, le cinéma se réapproprie cet héritage. Dans les films évoqués - ceux d'Eric Rohmer, d'Abdellatif Kechiche, de Milos Forman, de Sofia Coppola parmi bien d'autres - le spectateur voit, entend, respire un "air" XVIIIème siècle. Un dialogue créatif s'instaure ainsi entre le siècle des Lumières et le nôtre.
Sont ici réunis des chercheurs spécialisés dans les domaines des arts du spectacle et de l'image comme de la littérature et des créateurs qui ont fait du XVIIIème siècle un pôle majeur de leur travail : Chantal Thomas, Jérôme Prieur, Karol Beffa, Marie-Dominique Montel, Jess Franco.
L'histoire du XVIIIème siècle, les puissantes ou séduisantes mythologies des Lumières, ont exercé sur les cinéastes une fascination assez forte pour les inspirer sous toutes les latitudes et à toutes les époques. En renouant avec la sensualité, la théâtralité, la liberté de ton et de pensée du XVIIIème siècle, le cinéma se réapproprie cet héritage. Dans les films évoqués - ceux d'Eric Rohmer, d'Abdellatif Kechiche, de Milos Forman, de Sofia Coppola parmi bien d'autres - le spectateur voit, entend, respire un "air" XVIIIème siècle. Un dialogue créatif s'instaure ainsi entre le siècle des Lumières et le nôtre.
Sont ici réunis des chercheurs spécialisés dans les domaines des arts du spectacle et de l'image comme de la littérature et des créateurs qui ont fait du XVIIIème siècle un pôle majeur de leur travail : Chantal Thomas, Jérôme Prieur, Karol Beffa, Marie-Dominique Montel, Jess Franco.
A la lecture de cette présentation, je m'étais laissé aller à croire que l'ouvrage était une sorte de filmographie thématique, et je m'étais donc demandé quels étaient les films des réalisateurs cités dans la présentation que l'on retrouvait dans le livre :
Pour Éric Rohmer, j'avais pensé aux Cabinets de physique au XVIIIème siècle (mais une forumiste de la Folie m'a corrigé, en m'indiquant que le livre abordait L'Anglaise et le duc, son film sur la Révolution française). Pour Milos Forman, Amadeus et Valmont me semblaient être à peu près incontournables, et peut-être Les fantômes de Goya. Sofia Coppola ne pouvait y être que pour sa Marie-Antoinette. Quant à Abdellatif Kechiche, je pensais à L'esquive, qui tourne autour de répétitions, par des « jeunes de banlieue » (veuillez excuser ce raccourci peu délicat), d'une pièce de Marivaux.
Mais, comme je l'écrivais dans le forum de la Folie, à part Milos Forman, ce n'était pas les premiers noms qui me viennent à l'esprit en pensant à « filmer le 18e siècle ».
Il me restait donc à acheter ce livre pour en savoir plus.
Aussitôt dit, presque aussitôt fait. Et pas tout à fait aussitôt lu, car d'autres livres attendaient déjà que je m'y plonge.
Je suis finalement entré dans la lecture de ce livre. Autant le dire tout de suite, ce n'est pas une filmographie, pas une collection de critiques de tel ou tel film, mais le regroupement de travaux universitaires tournant autour de la façon dont le cinéma a représenté le XVIIIe siècle. C'est donc largement moins facile à aborder qu'un livre thématique-filmographique du genre "Le film noir" ou "Le western". Comme je n'ai pas une culture cinéphile aussi développée que les auteurs, et que je n'ai pas non plus une formation dans les métiers de l'image, je dois reconnaître qu'il y a des moments où je me sens un peu largué (je me dis aussi qu'il y a des effets de langage des auteurs qui confinent au verbiage, mais c'est mon côté acide qui parle, là).
Aussitôt dit, presque aussitôt fait. Et pas tout à fait aussitôt lu, car d'autres livres attendaient déjà que je m'y plonge.
Je suis finalement entré dans la lecture de ce livre. Autant le dire tout de suite, ce n'est pas une filmographie, pas une collection de critiques de tel ou tel film, mais le regroupement de travaux universitaires tournant autour de la façon dont le cinéma a représenté le XVIIIe siècle. C'est donc largement moins facile à aborder qu'un livre thématique-filmographique du genre "Le film noir" ou "Le western". Comme je n'ai pas une culture cinéphile aussi développée que les auteurs, et que je n'ai pas non plus une formation dans les métiers de l'image, je dois reconnaître qu'il y a des moments où je me sens un peu largué (je me dis aussi qu'il y a des effets de langage des auteurs qui confinent au verbiage, mais c'est mon côté acide qui parle, là).
Bref, un livre intéressant mais qui demande à se creuser la cervelle, et à disposer d'autres ouvrages pour comprendre soit des références, soit les notions mêmes employées dans certains chapitres. Il me faudra donc aller fouiller ailleurs, apprendre d'autres choses, et revenir vers ce livre-ci pour en profiter plus amplement que dans cette première lecture.
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